Journée ordinaire [PV]

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Premier post

Le jour s’était levé depuis un moment maintenant sur Santa Monica, les rayons de l’astre solaire filtrant à travers les immenses vitraux du Temple Mormon, lieu d’habitation, quartier général du clan des Amazones. Dans la grande pièce de vie, étaient rassemblées les Amazones, après que celles-ci aient prises un petit déjeuner copieux. L’endroit où étaient donc les filles se composait d’une vaste salle, richement décorée de frises, de mosaïques aux murs, représentant des scènes de nues artistiques. Sur le sol, de grands poufs, des tapis moelleux, des couvertures, oreillers disposer en un carré parfait au centre. Les Amazones étaient assises dessus, d’autres allongées, certaines discutaient entre elles, d’autres lisaient paisiblement, et plus loin, plusieurs d’entre elles s’embrassaient, se papouillaient tendrement. Vision paradisiaque pour le premier homme qui entrerait dans cette salle de détente…

Devant les portes, de part et d’autres et de même partout aux entrées stratégiques et importantes du Temples, des guerrières surveillaient inlassablement les allées et venues à l’intérieur. Les novices s’afféraient dans la cuisine pour le déjeuner, les plus jeunes suivaient le cour dispensée par une ancienne. Une véritable petite ville s’était établit dans les murs du Temple, chacune ayant son rôle, sa place en son sein. Dans la pièce à côté, qui donnait sur la salle de détente par une porte majestueuse, âprement gardée, se trouvait la Reine en personne. C’était en fait son bureau, lieu singulier, où régnait une atmosphère studieuse. Un grand bureau, un ordinateur, un canapé dans un coin, tout ce qu’il y avait de plus banal en somme. Assise sur son fauteuil, habillée d’une magnifique robe d’été fine, Amaëlia pianotait sur son clavier, lisant son écran avec intérêt. Sûrement était elle en train de travailler sur quelques projets importants.

Partout dans le Temple, les Amazones vaquaient à leurs occupations. L’atmosphère était détendue, sereine. C’était comme une grande famille, certaines se reposantes, tandis que d’autres aidaient aux tâches ménagères. Quelqu’une montaient la garde, et pourtant, la plupart des filles pouvaient se croire en vacances. La Reine en avait décidé ainsi. Afin de faire retomber les tensions au sein du Clan, elle avait ordonné à ses sœurs de se reposer, et avait instauré une semaine de détente. Pourtant, aujourd’hui, durant quelques heures, seule la Reine semblait aller à l’encontre de son propre ordre, travaillant dans son bureau. Une garde frappa alors à la porte, interrompant la concentration de la Reine pour un court instant…

"Majesté, une Amazone demande à vous voir. Puis je ?"

"Bien sur, faites là entrer."

Amaëlia n’affichait pas de sourire. Elle avait l’habitude de rester neutre le plus souvent, son visage restant glacial. Ce n’était pas pour rien qu’on la surnommait d’ailleurs Frozen Beauty, divinement radieuse, aussi froide qu’un iceberg, sauf peut être en intimité, mais ça, peu de filles pouvaient témoigner de cela. Ses yeux perçants se portèrent sur l’entrée, afin de contempler celle qui demandait audience….

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Cela faisait des jours que Spring n'avait plus remis les pieds chez elle, au Temple. Elle travaillait d'arrache-pied à l'hôpital, au service des urgences. Jamais elle n'avait vu autant de blessés graves, autant de mourants qu'elle était dans l'incapacité de guérir. Tout ce stress, toute cette peine, cette douleur qu'elle ressentait, tout cela n'était rien comparé à l'horreur indiscible qui s'emparait du regard des proches de ceux qu'elle n'avait pas pu sauver lorsqu'elle leur annonçait la mort d'un fils, d'une épouse ou d'un grand-père...

Durant ces trois jours et ces deux nuits, elle avait vu entre autres un vieil homme qui avait été vidé de son sang - aurait-il percuté une fourchette à barbecue ou bien servi d'en-cas à un vampire mal intentionné ? - , une fillette déchiquetée - les autorités diront que c'était là l'oeuvre d'un chien errant - et une jeune femme qui semblait calcinée de l'intérieur, comme si elle avait prit la foudre. Rien de bien réjouissant. Mais ce qui l'avait le plus troublée, ça avait été ce jeune homme qu'on avait directement conduit à la morgue et qui s'était finalement avéré encore vivant. Comment était-ce possible ? Spring avait elle-même constaté sa mort, peu après son arrivée...

Enfin, après une harrassante journée de plus, elle avait enfin pu rentrer se reposer, et la première chose qu'elle fit en arrivant au Temple fut de venir prévenir sa Reine, la sublime beauté glaciale prénommée Amaëlia. Pourquoi la prévenir de son retour ? Parce qu'en plusieurs jours de boulot intensif elle n'avait pas pu passer le moindre coup de fil afin de prévenir ses soeurs Amazones, qui avaient dû se faire un sang d'encre durant son absence prolongée. Et puis... Amaëlia était la première personne qu'elle avait envie de voir ce matin.

Aussi demanda-t-elle une audience auprès de sa Reine après être passée prendre une bonne douche dans son appartement. Elle s'était lavée consciencieusement les cheveux et le corps afin d'enlever cette impression de mort qui planait autour d'elle. Puis elle avait revêti des dessous vaporeux en dentelle fine, par-dessus lesquels elle portait à présent une petite jupe légère en voile fleuri et un débardeur en coton blanc tout simple. Ses cheveux étaient lâchés en une épaisse crinière brune sur ses épaules laiteuses et elle s'était à peine maquillée.

Enfin, on la fit entrer. Elle franchit les quelques pas qui la séparaient du bureau de sa Reine avec légèreté et s'inclina respectueusement devant Ama.

"Amaëlia..."

Elle releva les yeux et lui sourit. Seigneur que sa Reine était resplendissante de beauté dans sa robe d'été. Le coeur de Spring se serra de bonheur à la vue de la Chef du Gang. Elle se permettait d'employer un ton familier avec Ama car elle savait que, venant d'elle, la beauté glaciale ne s'en formaliserait pas. Après tout, elles étaient amies, non ? Du moins, elles se connaissaient depuis l'enfance...
Elle releva la tête et planta son regard clair dans celui d'Amaëlia.

"Je suis ici pour m'excuser de ne pas avoir signalé mon absence... Tu as dû remarqué que je n'ai pas mis les pieds au Temple depuis plusieurs jours..."

Elle appréhendait la réaction de sa Reine. Allait-elle sauter de joie à l'idée de la voir ? La punir pour son absence inexpliquée ? Ou bien rester aussi impassible que pour le commun des Amazones ?

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Amaëlia, toujours assise derrière son bureau, ne quittait plus du regard la jeune Amazone qui venait de faire son entrée. Elle la suivait des yeux, venir s’incliner respectueusement, ce qui fit discrètement sourire la jeune Reine. Plus que tout, Amaëlia aimait que ses Amazones gardent le respect dû envers la hiérarchie, et Spring ne faisait pas défaut de politesse. Un petit silence s’installa, puis, de sa main légère et fluette, tandis que les regards continuaient de s’échanger amicalement, Amaëlia sourit à son amie qui venait de la rejoindre dans le bureau…

"Spring, tu nous as inquiété toutes ici. Ton retour me rend joyeuse tout de même. Essais à l’avenir d’avertir tes sœurs ou moi-même de tes absences. Nous sommes une famille n’est ce pas Spring ? Sache que nous nous soucions de chacune d’entres nous."

Son visage était toujours aussi froid et fermé, pourtant, dans ses yeux bleu vert si cristallins, si envoûtant, on pouvait aisément y lire déjà une pointe d’amusement. Bien sur, Amaëlia ne pouvait en vouloir à Spring, bien loin de là. Chaque Amazone comptait énormément pour la Reine, elle se sentait proche de chacune et se préoccupait pour chacune d’entre elles. Doucement mais sûrement, la dirigeante, si jeune soit elle, se laissa à afficher un sourire charmant, avant de tapoter sa joue de son doigt…

"Allez, viens faire une bise et tu es pardonnée Spring. Mais ne part plus comme ça s’il te plaît."

L’ambiance était plutôt détendue, voir agréable même. Sûrement dû au fait que la jeune Reine ait accordé une semaine de repos à l’ensemble des filles, afin en autre de détendre les esprits. Spring qui faisait son retour était une bonne nouvelle supplémentaire. Toujours de sa main, Amaëlia désigna un fauteuil face à son bureau, invitant l’autre Amazone à prendre place, afin que les deux filles puissent discuter…

"Assis toi je t’en prie Spring. Maintenant, je veux tout savoir."

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La réaction d'Amaëlia avait grandement soulagé l'Amazone. Celle-ci avait eu un peu peur, à dire vrai, que sa Chef prenne plus mal que ça le fait qu'elle n'ait pas donné signe de vie de plusieurs jours. En fin de compte, ça se passait plutôt bien...

Spring hocha la tête lorsqu'Ama lui demanda de prévenir, la prochaine fois. Sa Reine avait raison, elle ne pouvait pas laisser ses soeurs dans l'attente, dans l'inquiétude. Ce n'était pas très "esprit de famille"... Elle s'avança vers Ama lorsque celle-ci lui dit de venir lui faire la bise, et ce fut une main délicatement posée sur l'épaule de sa Reine qu'elle se pencha vers elle pour l'embrasser sur la joue - presque dans le cou, en réalité... ^^ - son parfum délicat parvenant sans doute au nez de la Chef.

Elle sourit avec douceur avant de s'installer dans le fauteuil indiqué par Ama, ses jambes croisées dévoilant un gracieux morceau de cuisse d'une pâleur laiteuse. Ainsi donc, la Reine voulait savoir pourquoi elle avait été absente aussi longtemps. A bien y réfléchir, c'était tout à fait logique... Elle soupira, ferma un court instant les yeux aux souvenirs douloureux qui remontèrent à son esprit, et enfin, au bout de quelques secondes d'un silence qui se faisait pesant, elle commença.

"J'ai eu beaucoup à faire, aux urgences. J'ai vu de nombreux cadavres pendant ces quelques jours, que ce soit l'oeuvre de vampires ou de lycans. Des choses affreuses..."

Elle ferma de nouveau les yeux à cette idée. Lorsqu'elle les rouvrit, ils étaient embués de larmes. La belle était décidément d'une sensibilité à fleur de peau. Elle poursuivit néanmoins sans laisser sa voix vaciller.

"Une petite fille, Amaëlia ! Une fillette d'à peine six ans a été retrouvée taillée en pièce sur Sunset Boulevard ! Tu imagines ? Comment annoncer à ses parents qu'elle n'a pas pu être sauvée ?!"

Une larme coula le long de sa joue. Elle ne pouvait plus parler. Le regard humide plongé dans celui de sa Reine, elle se tut, incapable de terminer. Elle finit par baisser les yeux, consciente de sa stupidité et de son manque de sang froid. Il fallait pourtant ajouter que, pour sa défense, elle avait épuisé toutes ses ressources psychologiques sur le moment, alors qu'elle tentait en vain de réanimer cette fillette, ou encore pendant qu'elle faisait une transfusion au vieil homme victime d'un Sanguini...

Pas un mot de plus de filtra de ses lèvres, pourtant elle sècha ses larmes du mieux qu'elle put et ancra de nouveau son regard dans celui d'Ama, pensant qu'elle la comprendrait et tenterait de la consoler...

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La Reine sourit quand Spring vint à sa rencontre, et lui fit une bise, comme demandé. Son parfum était doux et délicat, senteur exquise effleurant sa peau, tandis qu’Amaëlia fermait les yeux quelques secondes. Sentant la bouche de son Amazone presque au niveau de son cou, la jeune fille au regard si envoûtant se sentit légèrement frissonner, caressant tendrement et avec affection la joue de sa sœur de clan. Puis, Spring expliqua son dur travail, et même si le visage de la Reine restait froid et interdit, celle-ci compatissait totalement à la souffrance de son amie. Les autres créatures étaient des bêtes affreuses, sans foi ni loi, et elles répugnaient toutes les Amazones. Bientôt, la guerre serait déclarée si la violence continuait cette escalade qui semblait sans fin…

"Je vois. S’ils continuent ainsi, je ne donne pas cher de leurs peaux. "

Le trop plein d’émotion se faisait ressentir chez Spring. Elle faisait un métier admirable, mais terriblement difficile sur le plan psychologique, surtout dans une ville abritant des créatures de la nuit aussi féroces que démoniaques. C’en était trop pour la jeune Amazone, qui se laissait à fondre en larmes. Voir sa sœur si mal fit avoir un léger pincement au cœur à la Reine, qui, sans même attendre, se leva, s’avança aux côtés de Spring, caressant tendrement sa chevelure soyeuse…

"Allons allons, Spring, je pense que tu as besoin de repos. "

Sans demander son avis, Amaëlia attrapa délicatement la main de sa sœur dans la sienne, la faisant se lever, et la blottit tout contre elle dans un geste plein de tendresse et de compassion, l’enlaçant comme le ferait une grande sœur, instant de réconfort et de partage. Chaque sœur Amazone se devait avant tout d’être là pour ses autres sœurs, ainsi était l’esprit chez le clan. La Reine ne dérogeait pas à cet esprit de famille, bien loin de là. Malgré sa réputation de Frozen Beauty, elle était toujours attentive à l’état de santé de ses Amazones, et avait toujours à leurs accorder, ainsi qu’un câlin…

Gardant Spring dans le creux de ses bras, blottit tendrement contre elle, Amaëlia se montrait débordante d’affection, essuyant du bout de son doigt les larmes de la jeune Amazone, en lui souriant timidement, afin de lui remonter le moral…

"Tu vas rester avec nous quelques jours d’accord ? Tu as besoin de repos, et de te faire chouchouter un peu par tes sœurs Spring."

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Amaëlia s'était levée et approchée pour caresser doucement les cheveux de Spring, qui leva les yeux vers sa reine à ce geste de douceur. Elle saisit la main tendue par Ama et se laissa attirer dans les bras de la Beauté Glaciale, bénissant ces bras qui l'entouraient et la réconfortaient, cette chevelure soyeuse dans laquelle elle plongeait le visage pour se rassurer, ce parfum de lys qui titillait ses narines, ou encore ces doigts qui essuyaient ses larmes.

"Tu vas rester avec nous quelques jours d’accord ? Tu as besoin de repos, et de te faire chouchouter un peu par tes sœurs Spring."

Intérieurement, Spring pensa très fort **C'est par toi et seulement toi que je veux être chouchoutée.** Mais si le coeur le hurlait, les lèvres, elles, refusaient de le prononcer à haute voix. Aussi l'Amazone se contenta-t-elle de reculer légèrement le visage, ses lèvres toutes proches de celles de sa Reine, puis elle sourit timidement. Elle mourait d'envie de l'embrasser, mais hélas, ce n'était pas à elle de faire le premier pas. Elle laissa ses mains glisser le long du dos de la blonde et les laissa reposer sur la chute de reins de la Chef.

Amaëlia savait certainement que nombre des Amazones voulaient avoir le privilège d'être sa compagne attitrée. Mais c'était juste une question de pouvoir. Tandis que Spring, elle, était amoureuse de sa Reine depuis leur plus tendre enfance, bien qu'elle ne se soit jamais dévoilée. C'était d'autant plus dur pour elle de voir toutes ces femmes lui tourner autour avec leurs airs de vautours affamés...

**Stop !**

Comment parlait-elle de ses soeurs ? Elle se força à fermer les yeux et faire le vide dans sa tête, espérant simplement qu'Amaëlia allait l'embrasser...

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L’étreinte d’Amaëlia pour sa Spring se faisait, petit à petit, toujours plus douce, plus complice. Alors que l’Amazone glissait ses mains sur sa chute de rein, la Reine lui sourit plus franchement et honnêtement, ce qui était bien rare à observer, contempler. En effet, Frozen Beauty était surtout connue pour son cœur de glace, son attitude figée, dépourvue de toutes émotions. Pourtant, en intimité, elle se montrait volontiers douce et affectueuse, comme en cet instant avec Spring. Plongeant son regard envoûtant dans celui de sa sœur Amazone, Amaëlia finissait d’essuyer de son doigt, délicatement, ses quelques larmes persistantes, pour finalement le glisser le long des lèvres pulpeuses et délicates, dessinant le contour de sa bouche sensuellement…

Doucement mais sûrement, Amaëlia blottissait bien contre elle, toujours plus, l’Amazone contre elle. Désormais, leurs bassins se touchaient, s’épousaient parfaitement. Timidement, la Reine ferma ses yeux, et se pencha alors lentement, avec tendresse et délicatesse, puis, dans un geste plein d’amour, posant ses lèvres sur celles de Spring, pour un baiser enivrant, charnel, plein d’émotions. L’on pouvait d’ailleurs sentir le cœur de la jeune Reine s’accélérer dans sa poitrine, sa respiration devenue, subitement, plus rapide qu’auparavant. Instant de volupté, de partage, de réconfort. Puis, comme toute bonne chose ayant une fin, ou du moins, en général, Amaëlia recula délicatement son visage, le laissant pourtant très proche de celui de Spring. Taquinement, un petit sourire amusé, la malice se lisant aisément dans ses yeux, la Reine s’assura de l’état moral de sa sœur…

"Ca va mieux maintenant Spring ?"

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Doucement, imperceptiblement, Amaëlia attirait Spring au plus près d'elle, leurs formes finissant par s'épouser parfaitement. Les deux demoiselles semblaient faites l'une pour l'autre, du moins sur le plan physique.
Spring n'avait pu retenir un frisson lorsque les doigts de sa Reine avaient parcouru ses lèvres, dessinant leur contour avec une sensualité non déguisée.

Au bout d'un moment qui parut une éternité aux yeux de Spring, la belle blonde se pencha enfin pour déposer sur la bouche gourmande de notre Amazone ses lèvres mutines.

Ce baiser... Spring le savoura, il était le premier que sa Reine lui donnait, un baiser plein de douceur, de tendresse, de passion, d'envie... Tant d'émotions contenues dans un simple geste... Au moment où la jolie brune commençait à espérer que cela ne finisse jamais, Ama recula légèrement le visage en souriant, avant de demander à Spring si elle allait mieux.

L'intéressée sourit doucement avant de venir embrasser la Chef à son tour. Oui, définitivement, ça allait beaucoup mieux. Elle profita du second baiser pour laisser ses mains remonter dans le dos de sa Reine, l'une d'elles venant se poser au-dessus de la taille d'Ama, ou plus précisément sour son sein droit, attirant la jeune femme un peu plus vers elle tandis que le baiser se faisait plus empreint de désir.

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Amaëlia n’avait pas réellement envie de repousser Spring, même pas du tout envie. Son corps vint alors épouser plus encore celui de l’Amazone, tandis que sa poitrine venait se coller à celle de la jeune fille, qui semblait si désireuse de ce baiser délicieux. D’ailleurs, la Reine répondait avec tout son cœur à cette étreinte enivrante, soupirant légèrement d’envie. Ce n’était qu’un baiser emplit de désir, mais chacune savait que tout cela pouvait monter en intensité rapidement. Cette idée n’était pas pour déplaire à Amaëlia. A son tour, tendrement, avec une infime douceur, la jeune fille à la chevelure d’or, glissa ses mains dans le dos de sa protégée, remontant sensuellement sur sa colonne, avant qu’une main redescende sur sa chute de rein, la plaquant plus encore contre elle…

Habillée de sa petite robe fine d’été, Frozen Beauty pouvait sentir timidement sa poitrine durcir d’envie, tandis que ses tétons pointaient déjà d’excitation. D’ailleurs, la jeune fille poussa un petit gémissement, alors qu’elle ondulait discrètement son bassin contre celui de Spring. Ce moment de passion, d’échange, ce faisait maintenant légèrement plus intense, et il semblait bien que ce n’était qu’un début. Amaëlia continuait t’embrasser avec passion l’Amazone, sentant son cœur battre dans sa poitrine, tandis que les joues de la jeune Reine se teintaient de rouge, ajoutant une touche de charme à celles-ci…

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Depuis son plus jeune âge, Spring a toujours été attirée par les autres filles. Elle a eu plusieurs petites amies jusque là, mais jamais elle n'avait autant désiré l'une d'elle de la manière qu'elle désirait Amaëlia. C'était en elle, c'était ainsi. Les mains de sa Reine sur son corps fiévreux, leurs seins qui s'effleuraient, leurs bassins qui ondulaient de concert...

Déjà Spring commençait à balader ses mains sur le corps de sa Reine, l'une d'elles venant se poser sur un sein tendu de désir pour en titiller doucement la pointe, tandis que l'autre main venait doucement peloter les fesses de la jolie blonde.
Le baiser se prolongeait encore et toujours, leurs langues s'entremêlants et se caressant avec sensualité, mais au bout d'un moment, sans prévenir, Spring s'écarta, rouge et gênée. Elle baissa les yeux quelques secondes puis les leva vers Amaëlia et expliqua :

"Désolée, Amaëlia..."

Elle baissa de nouveau la tête.

"Je ne peux pas faire l'amour avec toi ici, dans ce bureau..."

Elle aurait préféré un lit, pour sa première fois avec sa Reine. Un romantisme exacerbé... Elle releva la tête, un léger sourire éclairant son visage.

"On peut aller dans ma chambre, ou bien dans la tienne, par contre..."

A moins que sa Reine ne la viole sur place, ce qui aurait pu être tout aussi agréable, en fin de compte...

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Amaëlia gémit discrètement, en sentant la main de l’Amazone venir caresser son téton durcit de plaisir, d’envie. Ses seins se dressaient d’excitation, tandis que les bassins se frôlaient, s’appréciaient, dans une atmosphère électrique, envoûte, sensuelle. Les langues dansaient toujours l’une contre l’autre, dans un ballet érotique, plein de douceur, de passion. D’ailleurs, la Reine se décida à glisser ses mains sur les fesses de Spring, lui massant avec envie, tout en la plaquant plus encore contre elle. Son souffle chaud venait s’échouer sur sa peau soyeuse et délicate, tandis que toutes les deux, continuaient à apprécier se moment transcendant. Spring se recula légèrement, devenue rouge de gêne, ce qui fit sourire Amaëlia, lui caressant la joue d’une main, l’autre restée sur ses fesses. De son doigt, elle vint empêcher l’Amazone de continuer de parler…

"Chuuuuut Spring, c’est moi qui décide…"

Sans même attendre, la jeune Reine se colla plus encore contre l’Amazone, la faisant pour le coup reculer jusque contre le rebord du bureau. Elle vint l’embrasser tendrement, blottissant sa poitrine contre la sienne, son bassin contre le sien, ondulant son corps sensuellement contre celui de l’Amazone. Puis, ses mains, furtives et agiles, se placèrent sur les rebords de son débardeur blanc, pour le faire remonter lentement, puis finalement, l’envoyer rejoindre le sol, dévoilant son soutien gorge noir, cachant timidement sa poitrine si désirable. Amaëlia, contemplant alors ce buste qui lui faisait tant envie un moment, Se mise à caresser du bout des doigts son ventre chaud et plat, jouant à dessiner des figures imaginaires sur sa peau frissonnante, avant de plonger son visage dans son cou, y déposant une série de baisers tendres, mordillant légèrement sa peau, toujours collée à elle…

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[Ames sensibles, passez votre chemin. Interdit aux mineurs !]

Amaëlia avait interrompu Spring d'une simple phrase. Oui, c'était elle qui décidait. Le nouveau baiser surprit notre Amazone par sa douceur, comme le toucher d'un papillon, puis elle sentit les mains de sa Reine sur sa poitrine, ôtant ce débardeur qui devenait gênant et dévoilant ainsi sa poitrine comprimée dans un soutien-gorge de dentelle noire.

Spring frissonna lorsque sa Reine se mit à lui caresser le ventre avec douceur, ses doigts imprimant de voluptueuses formes sur ses abdominaux, et elle laissa même échapper un soupir de plaisir lorsqu'Ama se mit à l'embrasser dans le cou. Le cou était l'un des endroits les plus sensibles sur le corps de la brune, et si on y ajoutait les lobes d'oreilles et, bien entendu, la poitrine, on pouvait arriver sans mal à la faire gémir. Il y avait bien sur beaucoup plus simple pour cela...

La tête en arrière afin de savourer les baisers de sa reine à leur juste valeur, elle lâcha un léger gémissement, et ses mains continuèrent leur ouvrage. L'une d'elle restait ainsi à titiller doucement les tétons de la belle - chacun son tour, pas de jaloux ! - tandis que sa main libre venait d'ores et déjà explorer avec curiosité l'antre fertile de la belle Amaëlia, se frayant un chemin par-delà le string, agaçant le petit morceau de chair si sensible qui surmontait sa féminité avant de plonger ses doigts agiles au coeur de cet endroit de plaisir.

Elle voulait faire du bien à sa reine, la rendre heureuse, ne vivre que pour son plaisir. Aussi retourna-t-elle la situation à son avantage en pivotant sur le côté. Maintenant, c'était Ama qui était sous elle et qui subissait ses caresses appuyées.

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Amaëlia ne pouvait qu’apprécier les caresses de la belle Amazone, bien semblait décidée à donner un maximum de plaisir à sa reine. Désormais contre le bureau, la jeune gouvernante du clan se laissait totalement aller, laissée entre les mains et les pulsions de Spring. Elle pouvait d’ailleurs sentir ses doigts en elle, divine sensation qui amplifiait la sensation d’humidité en son intimité. Ses seins durcis, lui apportaient un plaisir tout aussi grand. Les yeux mi clos, la bouche entrouverte, Amaëlia resta un moment ainsi, sans pouvoir réagir, gémissant quelque peu discrètement son plaisir, sa satisfaction. Soudain, elle contempla la belle fleur, puis, plaçant ses mains dans son dos, lui ôta son soutien gorge, dévoilant ainsi sa poitrine délicieuse. Enfin, avec une tendresse sublime, la jeune reine vint caresser chaque sein, les massant en les sous pesants délicatement, avant de venir jouer avec ses tétons, s’amusant à les titiller…

"Spring… Tu es divine…"

Puis, lentement, la jeune blonde, au regard cristallin, se pencha, venant prendre en bouche ce sein tendu face à elle, le léchant avec gourmandise, avant de venir le sucer, telle une enfant, tandis que son autre main continuait de satisfaire l’autre sein esseulé. L’atmosphère était électrique, et l’on pouvait entendre les soupirs et gémissements de chacun, ce qui rendait plus excitante encore l’ambiance…

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[HJ : Je passe sur la scène pour cette fois, en attendant d'interdire le forum aux moins de seize ans... Désolée, on se rattrapera, choupinette...]

Elles firent l'amour ici, dans le bureau, chacune à son tour donnant tout pour satisfaire le plaisir de sa partenaire. Leurs corps entremêlés sur le sol étaient à présent couverts d'une sueur bien méritée. Elles avaient fait l'amour par deux fois, tantôt avec une certaine bestialité érotique, tantôt avec une douceur sans égale. Maintenant, Amaëlia était dans les bras de Spring, qui était aux anges. Elle avait toujours rêvé de ce moment de tendresse avec sa Reine, un rêve secret qui venait de se réaliser au bout de tant de longues années d'attente...

Caressant doucement les cheveux blonds de la Beauté Glaciale, elle ne put réprimer un sourire. Son bonheur était parfait, total, absolu. Un simple regard vers le sourire de sa Reine lui confirma que pour elle aussi ces instants fugaces avaient été magiques. Au bout d'un moment, toutefois, il fallut bien se lever. Aussi Spring se remit-elle debout avant de tendre la main à Ama pour l'aider à se redresser à son tour. Elles étaient toujours nues et devaient à présent se rhabiller, l'heure du dîner approchait, et en règle générale toutes les Amazones y assistaient ensemble...

Après avoir aidé sa Reine à se lever, notre jolie brune se mit à chercher ses affaires, jetées à la va-vite dans toute la pièce. Ah ! La fièvre de deux corps qui s'entrelacent pour ne faire plus qu'un seul être... En y repensant, Spring sourit. Ah ! Elle trouva enfin ce qu'elle cherchait... Son shorty en dentelle... Elle l'enfila bien vite avant de faire de même pour son soutien-gorge et le reste de ses vêtements. Un regard vers Amaëlia, qui était en train de l'imiter. Pas un mot n'avait franchi leurs lèvres durant l'acte, ni même après, alors que les caresses se faisaient plus tendres et moins intimes. Spring ne savait pas vraiment quoi dire. Ama était connue pour son attirance envers ses soeurs Amazones, mais Spring espérait avoir la priorité sur les autres, et pourquoi pas, un jour, l'exclusivité... Mais pour cela, il fallait que l'une d'elles se décide à parler...

Invité

Les deux Amazones firent alors l’amour dans une union merveilleuse, complicité pleine de tendresse, chacune voulant donner autant de plaisir à l’autre, d’une intensité égale à celui qu’elle prenait, dans un ballet parfait de câlins, de caresses, symphonie enchanteresse en hommage à l’amour, fou, déraisonné et passionné. Elles étaient restées là, l’une sur l’autre, enlacées pour un moment merveilleux, qu’aucune n’oublierait jamais, à se contempler, se caresser, s’apprécier peau contre peau. Amaëlia affichait un sourire tendre, plein de charme pour sa belle Amazone, tandis que timidement, les deux filles se levèrent en enfin se rhabillèrent lentement. Le silence avait envahit la pièce, et après les gémissements de chacun, venait le temps de la gêne. Que dire, comment ?

"Spring ? Nous devrions rejoindre nos sœurs pour le diner tu ne penses pas ? Mais avant…"

Sans laisser le temps à l’Amazone de répondre, ayant toutes les deux finies d’enfiler leurs vêtements, la reine prise sa belle Spring tout contre elle, et vint l’embrasser amoureusement, la serrant dans une étreinte enivrante, glissant sa langue entre ses lèvres, pour un baiser plein de fougue de passion, tout en lui câlinant le dos sensuellement. La jeune dirigeante montrait là toute sa gourmandise, sa soif d’amour, avant de se libérer très lentement, prenant la main de Spring dans la sienne, avant de s’apprêter à rejoindre les autres…

"Nous y allons ?"

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